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Les Canaries - Dakar
 
-- 21 au 29 octobre 2011 --
 
Adieu l’Europe, au revoir les îles – bonjour l’Afrique ! Moins de 8 jours en mer pour changer de continent et passer sous les tropiques. L’équivalent de la traversée du Sahara…
Plus de photos et de films à l’horizon mouvant sur nos pages "Photos" et "Films" .

858 miles navigués… soit le cinquième de la distance totale,
4071 miles parcourus depuis le départ
Notre escale : Valle Gran Rey (port)
 
21 octobre, jour 1 : le départ (105 M)
Dernière nuit à terre, nous voulons bien dormir et préférons le port au mouillage rouleur. Un voilier norvégien, Afrodite, est déjà le long de la jetée et nous accueillent chaleureusement à couple. Eux aussi prévoient le même itinéraire Sénégal – Cap Vert – Guyane, peu courant apparemment parmi les autres bateaux qui font la boucle atlantique.
Il n’y a aucun équipement au « port », ni eau ni sanitaires, tout juste le wifi au bar, et les tarifs sont comparables à ceux de San Sebastian, mieux vaut mouiller donc !

Paysages spectaculaires à Valle Gran Rey
Le matin, dernier petit tour pour vérifier la météo : les 3 prochains jours seront très calmes, mais lundi une grosse dépression centrée sur la Manche va générer des vents de sud-ouest et de la houle : mieux vaut être parties avant !
Alors à 11h on fait le grand saut et on largue les amarres pour une nav’ deux fois plus longue que tout ce qu’on a fait jusqu’à présent… (et deux fois moins longue que ce qui nous attend plus tard).
Après quelques heures de moteur le vent se lève : Sud-Est, oui oui au près bien sûr, on commence toujours au près ! il s’établit en soirée entre 2 et un petit 4 beaufort, avec des périodes plus molles où nous devons faire appel à Nestor. La nuit sera assez fatigante avec des grains et de nombreux orages à l’horizon.
Jour 2 (112 M)

Chouette, des protéines !
Conditions plus sympathiques ce samedi, 3 – 4 beaufort de travers, ciel gris mais sans orage.
Le temps de nettoyer le carré des bols de gazpacho renversés par la houle, nous déjeunons à l’heure espagnole… ce qui laisse le temps à une bonite locale de s’inviter à notre table :o)
Le bateau fonce à 6 nds en route directe pendant que nous jouons au Trivial Pursuit dans le cockpit.
Mais à la tombée de la nuit, badaboum les orages reviennent, le jeu de slalom peut reprendre... Le vent en profite pour aller se coucher (il en a de la chance, lui) et fera une bonne nuit de 6 heures. C’est le quart de Nestor. Autre mauvaise nouvelle : la batterie n’est plus rechargée par l’alternateur du moteur. Pas de pilote donc, pas d’éclairage sur le compas, nous barrons dans le noir, repérant notre cap grâce à Orion !
Le soleil se lève, ainsi que le vent, regonflant voiles et batteries, effaçant la nuit comme le souvenir d’un mauvais rêve. Le ciel est bleu, aucune trace des méchants nuages à l’horizon.
Jour 3 (101 M)
Agréable 3b de Nord-Est, Saltimbanque avance bien, poussé aussi par le courant des Canaries qui ajoute entre 0,5 et 1 nœud favorable. Première belle journée ensoleillée du voyage, nous en profitons pour plonger dans les tréfonds du bateau nous contorsionner pour atteindre les batteries et résoudre ce problème de charge. Apparemment le « coupleur – séparateur » entre les batteries est mort, il faudra le remplacer à la prochaine escale. En attendant, les pinces croco nous sauvent de nouveau la mise (voir l’épisode précédent « le moteur ne démarre plus – ou panique à Las Palmas ») en remplaçant la connexion défaillante.
Il était temps : le vent tombe, Nestor doit reprendre du service. Ô joie, ça charge ! c’est l’orgie électrique à bord : pilote automatique, on recharge même les ordinateurs !
Pour se remettre de ces émotions on s’offre même une douche à l’avant : lavage et rinçage à grands seaux d’eau de mer (brrr elle est encore fraîche dites !), puis deuxième rinçage à l’eau douce parcimonieusement dispensée par le pulvérisateur : 1L par personne, cheveux compris ! On sèche vite au grand soleil, ça fait du bien d’être propre !
En fin de journée les alizés, ce fameux « tapis roulant » qu’on nous avait promis, semblent s’établir. Le vent est constant, 10 nds par ¾ arrière… Bob barre et même si l’on n’avance pas encore très vite, c’est à la voile !

Il va falloir rentrer le linge pour la nuit
Dans la nuit on croise la ligne du tropique du Cancer. Pas de grande célébration comme pour l’équateur (juste une tasse de café au changement de quart) ; tout de même, ça fait quelque chose de se savoir sous les tropiques ! on commence à voir de nouvelles constellations, dont le Scorpion.
 
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Jour 4 (104 M)

Et une première dorade, la seconde arrive !
Aujourd’hui on joue avec les satellites ! Bien installées sur la table à cartes, l’antenne déployée à l’extérieur, l’ordi bien calé, on lit les messages reçus sur l’Iridium (c’est génial de recevoir des messages de la terre !! Merci !! mais n’oubliez pas de les signer :oS ), on prend des fichiers météo, on envoie une mise à jour du site via notre correspondant spécial à Berlin.
Sous le soleil toujours, un vent un peu mou l’après-midi nous incite à sortir le grand spi. C’est toujours quand Saltimbanque file à plus de 5 nds et que l’une de nous est coincée à la barre que la canne à pêche s’emballe… crrrrrrrr… Chouette un poisson. Fortes de notre expérience (voir l’épisode « lignes emmêlées, ou le tas de nœuds en nylon » il y a quelques semaines) nous dégageons d’abord la petite ligne – qui s’avère également occupée ! Les dorades coryphènes se promènent toujours par deux, il paraît. On confirme : deux beaux spécimens même, à la jolie queue jaune effilée.
Au soleil couchant, Saltimbanque toujours porté par le gros ballon multicolore, on prépare le fruit de notre pêche en différentes portions (filets pour tout de suite, mariné pour demain, le reste est séché pour plus tard)… quand on entend des éclaboussures tout autour de nous. Des centaines de dauphins, près du bateau comme dans le lointain, dans toutes les directions ! Sur l’horizon ils font des bonds extraordinaires, hauts, rapides, tendus, se transformant en oiseaux pour quelques secondes. Saltimbanque semble glisser sur un tapis roulant de dos gris tellement il y a d’individus jouant dans l’étrave et le sillage. Le fond sonore est fantastique : les éclaboussures de leurs ébats, les sifflements continus amplifiés par la coque.
On navigue sur un tapis de dauphins…

Sous spi entourés de dauphins, magique…
En résumé : coucher de soleil sous spi entourées de dauphins à pêcher des dorades coryphènes : la mer nous offre de ces moments magiques dignes des cartes postales de la transat’ idéale :o) Les dauphins, identifiés comme « dauphins tachetés de l’atlantique ») nous accompagnent pendant une bonne partie de la nuit, comètes phosphorescentes le long du bateau dans le plancton.
Jour 5 (108 M)
On a décidément du mal à comprendre les courants par ici. Jusqu’à 1 nœud, tantôt favorable tantôt contraire et levant une mer désagréable. Le passage du Cap Blanc n’est pas des plus reposants. Même à 80 miles de la côte (distance conseillée pour éviter tout ennui avec la marine militaire de Mauritanie), c’est un endroit très fréquenté par toutes sortes de cargos et de gros chalutiers en campagne au large du banc d’Arguin.
Après le Cap, nous lofons de 10° pour plonger vers Dakar. C’est la « dernière ligne droite » (enfin, de 380 miles quand même) : nous avons parcouru plus de la moitié de la route et le temps commence à sembler long.

Saltimbanque sous un ciel typique d’alizés. Bob barre, le poisson sèche sous le panneau solaire.
La vie à bord poursuit son cours cependant, maintenant bien rodée. Premier quart à partir de 22h puis toutes les 3h à 3h30 jusqu’à la météo marine sur les grandes ondes, à 11h33 UTC. Trois quarts de nuit, un quart de jour. Point toutes les 24h à 11h locale (heure de notre départ), météo, Iridium, déjeuner (en générale plutôt tardif). Après-midi consacré à diverses activités selon le vent : spi, manœuvres, ou sieste. Dîner après avoir préparé le bateau pour la tombée de la nuit (vers 20h locales maintenant). Depuis quelques jours on dort dans la cabine avant et non plus sur les banquettes du carré, pour laisser plus de place à celle de quart. C’est plus confortable aussi, si l’on apprécie le style « shaker » : la cabine est remuée dans tous les sens et résonne des bruits amplifiés de l’eau sur l’étrave. Bizarrement, Laure n’est pas malade, même sans patch :o) On ne se croise finalement que peu. Parfois les conditions permettent de manger ensemble en discutant (d’autre chose que des manœuvres). Moment de détente apprécié qui nous sort de notre solitude.

Laure en quart inséparable de ses « audiobooks » sur notre lecteur MP3
La notion de journée, de date et de semaine a complètement disparu. Le GPS affiche la date, nous entendons le jour de la semaine à la radio, mais ce sont des notions abstraites. La réalité consiste en l’alternance jour /nuit, chaque jour passé rejoignant dans la mémoire le magma des jours écoulés tandis que notre horizon est encadré par la validité du bulletin météo sur 24 ou 48h. On note la date, scrupuleusement, près des miles parcourus : elle devient mesure de distance plus que de temps. Aujourd’hui, hier – avant. Demain, plus tard.
 
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Jour 6 (113 M)
Après quelques heures à se battre contre la houle et le courant, le vent se rétablit à 20 nœuds au portant, nous voilà de retour dans des conditions plus classiques d’alizés. En passant le Cap Blanc (frontière nord de la Mauritanie), nous avons changé de régime météo et basculé en mode tropical. La preuve sur le pont au petit matin : voici le premier poisson volant qui nous prend pour un porte-avions ! Il est trop petit pour faire une friture décente, il finira en appât. Les poissons volants s’envolent par dizaines devant le bateau. Il fait très chaud, l’eau est indiquée à plus de 28° à la sonde (oh zuuuut… le frigo....). Nous faisons nos quarts de nuit en short.
Notre premier poisson volant suicidaire

Sous génois tangonné, on remarque les deux écoutes gréées pour l’occasion.
Dans la journée le vent se calme et nous tangonnons le génois (utilisons le tangon, normalement destiné au spi, pour ouvrir le génois en grand de manière à le stabiliser dans la houle par vent arrière). L’astuce du jour pour un tangonnage en douceur : nous gréons le bras de spi en plus de l’écoute sur le génois, puis tangonnons sur ce bras de spi relativement mou, avant de transférer la tension depuis l’écoute. Le bateau est stable, ça nous permet de nous reposer alors que nous commençons à être toutes les deux très fatiguées.
C’est le moment que choisit une dorade monstrueuse pour attaquer nos leurres. Laure voit l’énorme poisson faire des bonds de 2 m derrière le bateau. Il fait presque la taille du tableau arrière, soit 2m50… La petite ligne explose littéralement. Pas traumatisée par son nouveau piercing, elle mange ensuite « poulpi » sur la canne. Le moulinet fume, le frein ne sert à rien, la canne ploie. Le temps d’hésiter à couper la ligne, tout part à l’eau et nous nous retrouvons avec une canne toute nue, mais entière – c’est déjà pas mal.
Nuit au milieu des cargos de nouveau. Tiens celui-ci nous envoie des signaux de projecteur, on tente un appel VHF. Ça répond, apparemment le marin de quart, un indien nommé Victor, s’ennuie ferme. Sympathique conversation à la VHF au large de la Mauritanie avec un cargo en provenance du Ghana et à destination d’Espagne. Tous les cargos croisés jusqu’à présent se déroutent quand ils nous estiment en route de collision. C’est certes conforme à la législation (contrairement à nos habituels rails de Manche et Mer du Nord où ils ont priorité) mais toujours impressionnant de voir une muraille d’acier faire un écart pour éviter un moustique !
Un cargo passe, l’endroit est très fréquenté…
 
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Jour 7 (127 M)
Nuit chaude et classique, sous voile d’avant seule. Le vent monte pendant la nuit et diminue au petit matin. Nous nous reposons bien malgré la chaleur (27° la nuit, plus de 30° le jour). C’est notre première journée typique d’alizés tropicaux : le bateau marche tout seul à plus de 5 nœuds sous voile d’avant seule et nous vivons tranquillement à bord, vêtues seulement de ce que la décence impose :o)
On en profite pour travailler notre pratique du sextant. Bah c’est pas gagné, nos relevés nous placent à 40 miles de notre position réelle... (conclusion : on sort le GPS de secours pour vérifier qu’il marche bien en cas de besoin).

Petit topo théorique avant de se lancer dans le point astronomique au sextant, le pamplemousse figure la terre et la lampe le soleil !
Jour 8 : arrivée (88 M)

Encore un coucher de soleil magnifique…
Nuit magnifique en t-shirt sous les étoiles, poussés par une bonne brise. Bob barre sans faillir, surfant sur les vagues à plus de 6 nœuds sous voile d’avant seule évidemment. Nous passons nos quarts à contempler la mer, écouter les vagues contre l’étrave, sentir Saltimbanque si vivant dans ces conditions.
Au matin une toute petite dorade mord à la ligne. Elle est trop petite et nous lui rendons sa liberté. Quelques heures plus tard, sa (très) grande sœur attaque de nouveau nos leurres. Deux bons mètres de long, cette fois avant de tout perdre nous coupons le fil de la canne sans hésitation, qui rompt dans une détonation semblable à un coup de feu. Le poulpe de la ligne fixe, jugée plus costaud, est mis à contribution. Malheureusement nous n’avions pas vu qu’un émerillon est rouillé, il cédera à la secousse d’une grosse bestiole sans doute. Bilan de la journée : 2 poulpes perdus. Il va falloir réviser notre matériel avant la Grande Traversée :oS
Des dauphins sauteurs viennent nous consoler. Laure, allongée sur l’étrave le bras tendu, effleure même une nageoire :o)
Pendant ce temps le compteur défile, plus que 50 miles avant l’approche finale : nous troquons le drapeau des Canaries pour celui du Sénégal. Le changement du pavillon de courtoisie est toujours un moment joyeux, il marque l’arrivée imminente, bientôt on verra la terre !!!

Et voilà de nouvelles couleurs pour Saltimbanque
Par contre les dernières heures sont toujours les pires… nous attendions qu’un vent portant de 5-6 beaufort nous pousse, sans doute un peu sportivement, jusqu’à l’arrivée… que nenni ! De vent point. Moteur donc. Par contre, des vagues, ça oui ! Courtes, croisées, levées par un courant contraire de plus de 1 nœud… et 1 nœud c’est beaucoup quand Nestor secoué dans tous les sens peine à afficher plus de 3 nds. La dernière nuit est fatigante, entre les nombreux bateaux à éviter et la voile à freiner à la main en permanence pour éviter qu’elle ne cogne toutes les demi-secondes dans la houle.
A 7 heures heure locale, après 10 heures de moteur, Saltimbanque glisse enfin le long de l’ile de Gorée et vers le mouillage de la baie de Hann, au Nord de la ville. On pose la pioche devant le CVD (Cercle de Voile de Dakar), alors que le jour se lève sur les pirogues qui partent en pêche. Nous sommes en Afrique !!
Catamaran, cargos et pirogues, tous les bateaux se croisent en baie de Dakar…
 
Conclusion
Au final, 8 jours de mer (enfin presque à 3 heures près !), c’est long mais faisable ! Petit bilan de notre première expérience de plus d’une semaine en mer.


A chaque jour suffit sa pêche...


Les bons points :
- Les alizés, qui permettent de faire de la route sans se fatiguer, en particulier sous génois tangonné seul
- Notre capacité à récupérer de notre fatigue quand les conditions s’améliorent
- Notre gestion de l’eau et de la nourriture : nous n’aurons mangé que du frais pendant tout le voyage
- La possibilité de se laver (2 douches complètes pendant la traversée)
- Notre capacité à résoudre les petits problèmes rencontrés
- La fenêtre météo choisie, nous sommes passés entre les gouttes, juste après les orages au sud et juste avant un alizé assez fort au Nord. Nous n’avons pas du tout ressenti les effets de la grosse dépression.


Les points plus délicats :
- Notre route était séparée en deux périodes (avant et après le Cap Blanc), le début de la deuxième période était un peu démoralisant, le compteur du GPS passant de 10 miles à faire jusqu’au way point intermédiaire à 380 miles à faire jusqu’à Dakar… l’importance du côté psychologique est impressionnante…
- Les soucis techniques rencontrés, même si on a pu bricoler sur place, la liste des travaux à l’escale va nous occuper plusieurs jours
- La chaleur, honnêtement on ne s’attendait pas à aussi chaud
- Notre matériel de pêche sous-dimensionné pour les spécimens qui mordent par ici :o)



 
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Vos messages:

Céline, Monique et Jean-Paul - 10/11/2011 21:01:54
Bonsoir Laure, Camille,
Françoise nous a montré vos magnifiques photos qui nous font rêver. Un peu de jalousie quand même quand on compare la taille de vos prises aux nôtres; on attend toujours que des poissons se jettent sur la plage ...
Nous vous souhaitons bon vent.

Delph - 09/11/2011 14:53:18
Hey salut les filles ! hé bien ça a l'air grandiose.Quel bien cela doit faire d'être face à l'horizon du matin au soir. Bon, je vois que vous avez quand même quelque fretin à vous mettre sous la dent, ça rassure ! Bon vent et tenez le coup dans les moments de fatigue, c'est vraiment super !

mum - 06/11/2011 19:14:40
merveilleuses rencontres,couchers de soleil féeriques,films pendant lesquels on partage un peu votre aventure,tout est BEAU merci .l

Tata Danielle - 06/11/2011 16:25:51
Bravo les filles... je prends un bon d'air et j'en prends plein les yeux !

SuDad - 05/11/2011 18:35:54
Vous les collectionnez, les bons points, même délicats. Aviez-vous donc des doutes quant à vos capacités à l'apprivoiser, cet océan ? Les petits problèmes n'étaient là que pour vous tester et vous distraire (:->) En tout cas, nous, vous distrayez bien. Pas de temps morts, pas de longueurs, des dialogues nerveux. Bravo les scénaristes ! Et bons repos, bien mérité, pour les actrices !

Spirit of TRAOU MAD - 03/11/2011 21:05:46
Coucou les filles !
Pour le matos de pêche, n'hésitez pas a passer en 60/100 ou 80/100, cela resistera aux "gros" et même les "petits" mordent dans de l'hameçon 8/0 donc ne pas hésiter non plus sur la taille des leurre.

Bon vent et a bientôt sur l'eau
Eric & Sandrine

Kariine - 02/11/2011 23:59:07
De la matière pour tisser du rêve ! Ca pourrait même paraitre faisable aux non-initiés :o)

AUMADATROI - 02/11/2011 20:48:54
Bonjour Saltimbanque !
Je suis arrivé ce matin 9h30 à Dakar mouillé devant le Palais Présidentielle.3,5 jours depuis Dakhla, dernière nuit mouvementée.
Mes équipiers quittent le bord quelques jours.
Je vous ai laissé un msg vocal sur votre iridium, par contre je ne crois pas que mon iridium stocke les sms. Je ne l'ai pas entendu sonner pendant ma traversée.
Je vous téléphonerai, et laisserai un msg vocale pour qu'on se croise !!!!
A très bientôt, j'espère !!!!
Philippe

la mamou - 02/11/2011 18:47:04
extraordinaire !!
tellement plus puissant que toutes mes lectures d'ado ....

 
 
 
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