<-- Avant: Antigua et Barbuda La suite: St-Eustache et St-Martin -->
Saint Kitts et Nevis, via Montserrat
 
-- 5 au 11 avril 2012--
 
Un grand détour vers le Sud pour aller virer une île à moitié ensevelie sous des cendres, et nous voici à Saint Kitts et Nevis, où s’installèrent les tout premiers colons. Ils importèrent d’Afrique des petits singes malicieux qui nous guident des salines arides aux volcans verdoyants. Plus de photos dans notre page "Photos".

128 milles navigués
8393 milles parcourus depuis le départ
Nos escales :Nevis : Charlestown (mouillage), Saint Kitts : Whitehouse Bay (mouillage), Basseterre (mouillage + marina)
 
4 – 5 avril 2012 : Barbuda – Nevis via Montserrat (111 M)
Pour relier deux points la route la plus courte est (souvent) la ligne droite. Oui mais nous on veut voir le volcan – et tant pis pour la distance. On lève l’ancre après le dîner, cap vers le sud. Chouette, une nuit en mer, ça faisait longtemps ! La lune est presque pleine, le vent travers 3 à 4 b, on retrouve avec plaisir la douceur de l’air nocturne et la magie des quarts sous les étoiles. Au matin Montserrat se découpe clairement à l’ouest, les reliefs de cette île meurtrie mis en valeur dans les premiers rayons du soleil. Montserrat était une petite île des Antilles comme les autres, jonglant avec les traditions de la pêche et le grand développement touristique. Et puis en 1995 son volcan, la Soufrière de Galway, est entré en éruption. Colère heureusement bien supervisée et qui n’a causé que peu de victimes. Pendant des années l’activité s’est poursuivie, plus ou moins violente. Toute la partie Sud de l’île (y compris l’ancienne capitale Plymouth) est recouverte de coulées de cendres. Aujourd’hui encore, elle reste interdite d’accès. Les fumerolles et la violente odeur de soufre se chargent d’ailleurs de rappeler que le volcan a le sommeil léger….

Arrivée sur Montserrat
Au détour de la pointe Sud, les ruines de Plymouth apparaissent, impressionnante Pompéi moderne, les étendues dévastées et les maisons abandonnées forment un spectacle de désolation étrange sous le joyeux soleil.

Ici il y avait une ville…

… maintenant il y a des ruines
Les rafales catabatiques et la houle nous détournent de notre projet initial de mouiller à Old Road Bay au nord de la zone interdite. On poursuit donc vers notre prochaine étape : Nevis. Conditions de nav’ toujours idéales, 4 bft de travers… et surtout… du poisson !! Les eaux de Montserrat semblent être un vivier inépuisable : depuis le matin on traîne nos deux lignes, et elles ne chôment pas. Trois touches au début : une coryphène qui se détache, une qui reste :o) et une sériole qu’on rejette par crainte de ciguatera. Un peu plus tard, la ligne se tend : « un gros truc », dit Laure. Le temps de remonter la ligne cependant, le gros truc semble plus petit… C’est un thazard. Enfin, un bout de thazard, la moitié exactement, coupée nette par une mâchoire puissante. Le thazard a mangé Poulpi, un requin a mangé le thazard, et nous a gentiment laissé un bout :o)

« Mahi-mahi » à midi

Demi Thazard le soir
Avec tout ça, nous voilà rendues à Charlestown, la capitale de Nevis, juste à la tombée de la nuit, quel timing ! La zone de mouillage en face de la plage Pinney’s est maintenant occupée par des coffres, apparemment les ancres ne sont plus les bienvenues. Mais personne n’est venu nous réclamer le moindre centime en ce week-end de Pâques ! Le débarquement se fait par temps calme sur la plage, sinon au ponton à annexes du port à un demi-mille de là. Une dernière bonne surprise nous attend : sur le coffre voisin, un petit bateau mignon bleu ciel et son pavillon hollandais… mais mais mais, oui, c’est Sya ! Nous n’avons pas revu notre ami le solitaire Richard depuis la Graciosa, aux Canaries. En moins de 15 min nous sommes à son bord, à échanger les dernières nouvelles autour d’un verre de « SchipperBitter » :o)

Arrivée sur Charlestown
6-7 avril 2012 : escale à Nevis
Aujourd’hui, c’est Vendredi Saint, férié dans toutes les Antilles. Pour la forme on prend quand même les papiers du bateau, au cas où… Un monsieur en uniforme du Port semble préposé à l’accueil des annexes, il nous conduit au bureau des douanes, qui sont ouvertes, mais si mais si ! Hum, ouverture un jour férié, ça va nous coûter cher en « overtime » ça ! ( = taxe supplémentaire et souvent élevée pour toute formalité hors des horaires d’ouverture dans les Antillles anglophones). Eh bien même pas. On paie 30 $ EC, c’est tout. Par contre on attend longtemps, longtemps, car il y a une coupure de courant dans la ville, et quelqu’un est parti chercher des formulaires à remplir à la main dans un autre bureau… Douanes, immigration à la police, puis douanes de nouveau pour le « boat pass » qui permet de circuler entre les deux îles de Saint Kitts et Nevis. Ces aller-retours nous promènent dans une ville absolument déserte. Toutes les boutiques sont fermées (sauf le chinois bien sûr, où une petite fille éclaire les rayons à la lampe torche car le courant n’est toujours pas revenu). Les rues sont cependant agréables et larges, bordées de belles maisons coloniales, rez-de-chaussée en belles pierres et premier étage en bois coloré. Avec l’électricité revient le réseau internet wifi gratuit du bar du port, youpi !
Charlestown endormie en ce vendredi de Pâques
De retour à bord, on finit le poisson de la veille, et on prépare le dîner : ce soir on fait découvrir à notre voisin hollandais les crêpes bretonnes :o)

Les singes c’est sympa mais c’est dur à photographier, on n’a pas mieux à vous offrir
Le lendemain la ville est un peu plus animée, c’est samedi et – Pâques ou pas Pâques – jour de marché ! Pour les prix, c’est facile, tout est à 4 ou 5 $EC la livre selon les vendeurs, prix similaire à la plupart des Antilles (ça fait quasiment 3 euros le kilo quand même, les fruits et légumes sont assez chers sur ces terres tantôt arides tantôt montagneuses). Le temps de ramener les provisions au bateau et nous retournons à terre, décidées à explorer l’intérieur de l’île cette fois, et nous rapprocher de ce joli volcan tout rond tout vert qui domine le mouillage. La ville s’étend loin et nous montons sur plusieurs kilomètres avant dépasser les derniers faubourgs. Un sentier est censé faire le tour du volcan, mais est apparemment coupé en plusieurs endroits vers l’ouest. Nous le suivons vers l’est, à travers une forêt qui s’épaissit et recouvre lentement les ruines d’anciennes plantations sucrières. Quelque chose traverse le chemin en un éclair : un singe ! On lève les yeux : plein de singes ! Un peu craintifs ils maintiennent une bonne distance puis s’enfoncent dans les feuillages. On en voit quand même plus en 10 minutes qu’en 3 semaines en Amérique du Sud !
Plus loin on rejoint l’Hermitage Inn, ancienne plantation convertie en chambres d’hôtes. Quel beau jardin, et quelle vue sur le volcan ! Puis nous reprenons la route principale en direction de la ville, avec un petit détour pour chercher un chemin qui n’existe plus. A l’est de la ville se trouvent les plus anciens établissements touristiques des Antilles : dès le XVIIIe siècle des anglais venaient en cure thermale ici, au lieu-dit « Bath ». Une source d’eau chaude déjà connue des indigènes Arawaks y coule encore – et elle est TRES chaude. Finalement préfère rentrer au bateau – et plouf dans l’eau bleue :o) !
Typique de Nevis, les anciennes plantations transformées en gîtes de luxe
8 avril 2012 : Nevis – Saint Kitts (Whitehouse Bay) (6 M)

L’île de Saint-Kitts, à droite la région des salines et à gauche le volcan verdoyant.

Saltimbanque à White House Bay, sous grand pavois tibétain
Aujourd’hui c’est Pâques… et c’est surtout l’anniversaire de Camille ! Nous avons bien l’intention de le célébrer dans un endroit digne de l’occasion. Cap donc sur l’île voisine Saint Kitts, dont le Sud semble une superbe et aride péninsule regorgeant de salines. Le vent se lève gentiment quand on se dégage de l’abri de Nevis, et nous fonçons au travers vers l’une des premières baies de la côte ouest : Whitehouse Bay. Quelques autres bateaux sont déjà au mouillage, mais la moitié inhabités – le mouillage est calme à souhait. On avance jusqu’à trouver 3.5m au sondeur, la pioche tombe sur un joli lit de sable, on recule sur 4.8m… parfait !
La baie est encadrée par deux rochers. Lesquels nous offriront la plus belle plongée ? Et après tout, pourquoi choisir ? Un pour le matin, l’autre pour l’après midi ;o) Il y a un peu de corail assez joli, et pas mal de poissons, mais petits et craintifs. Par contre il y a des antennes !! Yes !! Quelques heures plus tard, après avoir sorti sa flûte pour accompagner le coucher du soleil de quelques sonates de Bach , Camille peut savourer les derniers instants de sa journée d’anniversaire où elle n’aura pas mis les pieds à terre – et déguster un vrai menu de fête : accras frais pêchés, langoustes et tarte à la coco maison :o)
Jouer de la flûte à l’avant de son bateau, dans un mouillage tropical pendant que les langoustes cuisent, ou comment assouvir ses fantasmes le jour de ses 30 ans !
 
 
Haut de page
 
 
9 avril 2012 : escale à Whitehouse Bay
Derrière cette plage, il y a des salines… les photos d’un blog de voyageurs qui ont fait le tour en 2004 (Madéo) nous enchantent : on veut voir nous aussi ces fééries de couleurs !

Photo des salines prise par les Madeo en 2004 (www.antoinehelene.net)

Les salines aujourd’hui, massacrées par le développement touristique… (le ciel gris n’arrange rien…)
Sur la plage du sud où ils avaient mouillé, une drague est maintenant installée, qui en interdit l’accès. Le cordon de sable a été coupé, la lagune reliée à la mer, ainsi que les bassins voisins. On ne demande pas ce qu’il est arrivé aux bestioles qui vivaient dans cet écosystème particulier… Toute la péninsule Sud semble la propriété de « Christophe Harbour », qui est en train d’y construire des condos sur des avancées de terre artificielles, plantées de force de palmiers rachitiques. :o( Nous faisons tout le tour de la lagune, dans l’espoir de trouver un endroit encore préservé. Des taxis et minibus défilent en direction des plages de la pointe Sud, puisque ce lundi de Pâques est férié aussi. Un peu à l’écart de la route, on aperçoit quelques singes cependant :o)
Dépitées on retourne manger notre pique-nique à bord. Puis on s’en va un peu plus loin au nord le long de la côte, explorer un autre groupe de rochers. Quels fonds ! De gros blocs de pierres dans un peu d’eau claire, des myriades de poissons, des coraux, des seiches, une tortue, des crevettes bizarres croisées avec des araignées… pas d’antennes hélas. La chasse est maigre aujourd’hui : les :o) poissons sont trop vifs, les cailloux trop ronds, l’eau trop humide… bref on ramènera surtout des images :o)

La journée se termine par un apéro-partie de Trivial Pursuit au soleil couchant, histoire de profiter de la magie de ce mouillage, qu’on aime décidément beaucoup !

Fond de coraux :o) on en profite à fond comme on commence à voir venir la fin de notre séjour Antillais :o(
10 avril 2012 : Whitehouse Bay – Basseterre (6M)

Arrivée sur Basseterre, les paquebots protègent mal de la houle…
Bon, les mouillages tranquilles c’est bien mais un jour il faut aller voir les douaniers… En route pour la capitale donc. Quelques milles au portant sous voile d’avant seule plus tard, on arrive dans le port de Basseterre, laissons les deux gros paquebots à tribord et mouillons à proximité du chenal de la petite marina de Port-Zante. 3m50 d’eau assez houleuse sur un beau fond de sable, quelques rafales désagréables.
Nous nous rendons dans la petite marina en annexe avec deux bidons pour l’eau, un pour l’essence et les papiers du bateau, matinée de corvées… Le bureau de douanes se trouve dans le « Port-Zante » à proximité des paquebots nous dit-on. A peine passé la grille de la marina, nous nous retrouvons en plein Disneyland ! Des boutiques de souvenirs partout, duty free, bars pour américains, chanteurs traditionnels en costumes, montreurs de singes, touristes blanc tout pâles (ou tout rouges c’est selon !), partout des panneaux « back to ship », c’est par-là pour retourner sur votre paquebot, bref le port artificiel « spécial touristes en bateau de croisière ». Les douanes et l’immigration se trouvent dans le grand bâtiment jaune tout près des paquebots. Ils sont très équipés et nous impriment en 10 secondes le formulaire à signer tandis que nos passeports sont scannés comme à l’aéroport de Houston ! Ouvert tous les jours ouvrés de 6h du mat’ à 19h ! Ils doivent avoir un boulot monstrueux avec tous les passagers des paquebots qui défilent au rythme incroyable de 1 à 2 paquebots par jour (1000 à 3000 passagers chacun :oS) Avec notre bronzage, notre jerrycan vide à la main et notre manière de demander les prix en EC et non en US dollars, on passe vraiment pour des extra-terrestres !
Allez les touristes, on retourne vite vite sur son paquebot !

La jolie place du Circus
Nous quittons le plus vite possible ce royaume du billet vert pour nous retrouver en ville. Nos pas nous mènent de la Place de l’Indépendance au Circus, en passant par l’immense église anglicane. Le niveau de vie semble plutôt élevé, tout est très propret, bien achalandé, un peu comme à Saint-Georges de Grenade (ville également arrosée par les « paquebot-dollars »). Cette ville nous plaît tout de même beaucoup avec ses rues claires bordées de maisons en pierre et bois bien entretenues. Une histoire riche se mêle aux joyeuses animations du quotidien antillais. On finit par trouver des stands de fruits et légumes sur le port de pêche et dénichons quelques mangues (mais la saison tarde à nous rattraper…) et de délicieuses goyaves (qui marinent actuellement dans un petit rhum arrangé en cours de préparation, à ne pas ouvrir avant Concarneau !).
Retour au bateau, nous constatons que la houle a encore forci, le mouillage devient vraiment très inconfortable. Nous décidons finalement de passer la nuit à l’intérieur de la marina car rouler bord sur bord c’est sympa mais moins pratique pour les débarquements en annexe. Amis navigateurs sachez-le : ce n’est pas la peine d’essayer, la capitainerie ne répond pas à la VHF. Il faut rentrer, tourner un peu jusqu’à ce qu’on vous remarque et vous attribue une place. L’amarrage se fait sur ducs d’albe, comme à Stad aan het Haringvleit, notre port d’attache aux Pays-Bas : les aussières arrière sont tournées sur de gros piliers de bois qui encadrent l’emplacement tandis que celles de l’avant sont portées au quai. Saltimbanque manœuvre extrêmement bien au moteur depuis que nous avons enlevé les anatifes sous lesquels l’hélice disparaissaient et quelques minutes plus tard le bateau est à plat et en sécurité au port ! On en profite pour prendre une douche (froide certes, mais à l’eau douce), trouver un accès internet et dîner au restau, ça faisait bien longtemps !
 
11 avril 2012 : Basseterre – Whitehouse Bay (5M)
La météo téléchargée hier sur le net le confirme, il y aura plus de 15 nœuds de vent aujourd’hui, nous tentons donc de rejoindre une plage au vent pour faire du kite surf, en l’occurrence celle de North Fregate Bay où il y aurait un spot connu et une école de kite.
Oui mais pour aller vers le sud de Basseterre, il n’y a pas de bus, que des taxis. Il semble que l’île soit coupée en deux : au nord le vrai pays, au sud le pays pour les touristes. Les prix des taxis étant un peu cher à notre goût nous partons à pied vers la plage, environ 5km plus loin. Nous traversons le port et son magnifique dépôt pétrolier extrêmement bien entretenu, puis quelques rues plus loin nous voilà chez les Playmobils ! Maisons jaunes au toit de plastique bleu, résidences de vacances, hôtels, golf, rien n’est authentique et nous baptisons l’endroit « plastic-land ». On se perd un peu dans ce labyrinthe, buttons sur le golf, et finissons enfin par trouver la plage, petite, très enrochée, et surtout il n’y a pas assez de vent finalement…

« Life in plastic, is fantastic… »
Tout ça pour ça, on décide de rentrer vite au bateau (en taxi ce coup-ci), faire quelques courses, changer nos derniers East Caribbean dollars contre des US dollars (depuis Grenade nous utilisions cette monnaie dans toutes les îles Britanniques, mais l’influence américaine va prendre le dessus dans les prochaines îles…), et repartons vite-vu dans notre chère WhiteHouse Bay, où il n’y a pas de houle et où on peut nager avec les poissons…

Aaaah, Whitehouse Bay…
Deux bords de près plus tard nous voilà mouillées presque à la même place que la veille, sur un plan d’eau plat mais balayé de fortes rafales catabatiques. Pas grave, on les accueille avec bonheur tellement il fait chaud, le record absolu du voyage est même battu avec 37° mesurés dans le bateau. Ca tape tellement ces derniers temps qu’on reprend presque des coups de soleil malgré notre petit hâle certain… C’est que nous sommes déjà en avril et le soleil se situe à présent par 7,5° de latitude nord, soit à 10° de nous. A midi le soleil est donc presque au zénith : nous n’avons quasiment plus d’ombre ! Jamais encore le soleil n’a été aussi près de nous, même en Guyane par 5° de latitude nord, mais au solstice d’hiver lorsqu’il trainait au niveau du 23°S, soit 28° de nous…
Autre solution très efficace pour se refroidir : le bain d’eau de mer ! On part retourner voir les fonds, toujours aussi beaux. On prend le fusil au cas où… mais passons 1h dans l’eau sans trouver de bestioles intéressantes. On allait rentrer bredouilles quand Laure nous dégote une mine de langoustes sous un petit rocher innocent tout près de la plage. On en prend 2 pour le diner, puis 2 autres pour faire des pots de terrine. Quand même raisonnables on laisse le reste sous le rocher : avis à ceux qui passeraient par-là, un gros rocher plat triangulaire près du bord au nord de la plage… Et on se régale, pensant qu’à Saint-Eustache, notre prochaine destination, la pêche sous-marine sera interdite…
… quel beau mouillage quand même !
 
 
Haut de page
 
 
Afficher / Masquer les commentaires
Vos messages:

la mamou - 16/04/2012 19:06:17
le ouassou ( déformation de "roi des sourses" )est un crustacé d'eau douce plus proche de l'écrevisse que de la langoustine !!
en eau de mer tropicale , on trouve de belles crevettes très rouges rayées de blanc et de taille modeste ... mais sans image je ne m'avancerai pas davantage ...

Nadia - 16/04/2012 18:18:01
que dire ? c'est tjrs aussi beau , ma photo préférée : les langoustes lol...

bonne continuation les filles !

Eric et Sandrine sur Traou Mad - 16/04/2012 15:47:36
Bon, si on a bien compris:
- il faut patienter jusqu'a Concarneau si on veut boire un coup de rhum arrangé
- Recette de Punch-Coco : 1/3 de rhum (qui peut lui-même être un moitié rhum vieux/moitié rhum blanc), 1/3 crème de Coco (en boite ça marche), 1/3 sucre de canne, vanille et muscade, remuez avant de servir et zou, c'est délicieux!
- Le rocher triangulaire, c'est noté
- les crevettes bizarres, ça se mange aussi, ce sont des Ouassous (nom créole)

Biz
E&S

la mamou - 16/04/2012 10:41:28
Saltimbanque aux antilles ...
Camille et Bach à la flüte ....
"quoi d'autre?"

 
 
 
<-- Avant: Antigua & Barbuda La suite: St-Eustache et St-Martin -->
 
 
 
Haut de page